Pasted Graphic
Ce petit livre de 50 pages format A5 édité en 1991 avec illustrations et croquis techniques mêle anecdotes, connaissances historiques, ancrage au terroir et savoirs faire pour témoigner d'une volonté de transmettre.
Suite à la préface de Roger Lecotté, les indispensables remerciements se terminent par un "hommage à toutes les brodeuses qui à partir de cartons de maîtres, reproduirent sur un tissu, une aiguille et un fil à la main, cet art floral que nos grands-mères portèrent avec beaucoup de grâce".
"De fil en aiguille", Henriette Genest raconte comment est née sa passion qui trouve son origine chez sa grand-mère paternelle à Channay sur Lathan.

Femme béguin p44
"Autour du bonnet", on apprend que "le costume" féminin " au XIX ème siècle "était à peu près semblable dans toute la France". Les "coiffures" posées sous le bonnet l'isolaient des cheveux pour le garder propre. Puis on découvre le rôle des "rubans" qui n'ont pas toujours été présents, celui des "bijoux" dont certains se construisaient au rythme des grands moments de la vie des femmes. Enfin "les broderies" est un détour patrimonial où se conjuguent technique, terroir et tradition.
Au chapitre "Les bonnets", on est au cœur de l'expérience à partager en 16 séquences : les origines, dans le biais, les béguins, le bonnet rond, la coiffure change, la décadence, une fleur ou deux fleurs, les bonnets professionnels, les bonnets de deuil, symbolique du sept, réparation-entretien, bonnets de petites filles, l'entretien, les fichus, le bonnet et son évolution, les petites saucisses de mademoiselle Louise.
Et quand on cherche ce que peut bien être "une lite" ou "un paillé", il suffit de consulter le très utile glossaire. C'est juste avant le bel hommage poétique de Nelly Sorin aux mains d'Henriette Genest.

Se procurer le livre "LES BONNETS DE TOURAINE"